Vous venez
d'installer avec succès votre distribution Mandriva ? Bravo.
Maintenant, nous allons aborder quelques élements qui sont
utiles à savoir, pour vous faciliter la tâche sous
Mandriva. Les voici :
Mais
qu'est-ce
qu'une source ?
Une source (ou dépôt), est un
répertoire
où sont stockés des logiciels, sous forme de
paquetages
-parfois appelés aussi « paquets » -
(les fichiers
rpm), destinés à être
installés sur
Mandriva Linux. Ces sources peuvent être accessibles depuis
un
disque dur local, un CD/DVD-ROM ou encore depuis un site Internet.
C'est cette dernière possiblité qui est la plus
intéressante, car certaines sources disponibles via Internet
sont mises à jour régulièrement (ce
qui n'est
pas le cas d'un DVD, par exemple). C'est grâce à
ces
dépôts que vous pourrez compléter votre
système
avec des centaines de logiciels qui vous plaisent, et installer les
mises à jour de sécurité.
Avec Mandriva,
vous configurez les sources (les adresses) où le
système
d'exploitation ira chercher le logiciel (autrement dit : le
paquetage) que vous souhaitez installer, et il vous suffira de cocher
une case pour le sélectionner et de cliquer sur installer !
Simple, non ? Mandriva télécharge depuis un
endroit sûr
et installe tout cela, sans que vous ayez besoin de mettre les mains
dans le cambouis. Pratique, non ?
Vaut-il mieux mettre cette méthode ou celle de easyurpmi ou
les deux ? NB on ne trouve plus japackage sur easyurpmi. [lorencom]
On le trouve sur le club Mandriva.
liens : la doc de goom : http://olivier.mejean.free.fr/mandriva∞
Quelles sources dois-je configurer ?
Voici la liste des sources les plus utilisées.
main
: la source main contient les éléments essentiels
au
bon fonctionnement de votre système ainsi qu'un ensemble de
logiciels les plus couramment utilisés.
contrib
: source contenant les applications secondaires ne faisant pas parti
de la source main. le répertoire pèse plus de 6
Go et
est de loin le plus important disponible pour Mandriva
update
: contient l'ensemble des mises à jour pour les versions
officielles de Mandriva Linux
plf-free : tout
comme plf-nonfree, plf-free est maintenu par un ensemble de
bénévoles
regroupés au sein du PLF (Penguin Liberation Front).
plf-free
contient les applications libres que Mandriva ne distribue pas comme
les logiciels de peer-to-peer, les logiciels sous licence libre mais
dont une partie du code est soumis à un brevet... (voir les
mdv policy pour plus de détails).
plf-nonfree
: contient les applications dont les licences sont soit floues soit
non libre. On y trouvera donc des applications propriétaires
comme googleearth, des codecs vidéo ou audio, des drivers
(ex
: cartes ATI et Nvidia), et des firmwares (wifi pour Intel Centrino,
certains modem...).
club.commercial_x86-32 :
(version Mandriva 32 bits) source contenant les applications que
Mandriva a choisi de réserver en priorité aux
membres
de son club. Il contient des applications propriétaires et
des
pilotes (drivers).
Jpackage : source
contenant les applications spécifiques pour Java, ainsi que
des alternatives libres à Java. (On pourrait le nommer
serveur
contrib-java).
Comme on vient de le voir, il existe de
nombreuses sources dont on vient d'énumérer les
plus
importantes. Il faut savoir aussi que ces sources existent toutes en
plusieurs versions différentes. Par exemple, il existe une
version de la source main pour chaque version de Mandriva Linux, et
ce pour chacune des architectures supportées (ce qui est
logique dans la mesure où la source main est la base
même
de la distribution). C'est aussi le cas pour les autres sources (il
se peut cependant, que certaines sources n'existent pas pour
certaines architectures). En résumé, pour main,
on aura
une version pour Mandriva Linux 2006 pour x86, une autre pour
Mandriva Linux 2006 pour x86-64, encore une autre pour Mandriva 2007
pour x86... Nous devons donc prendre ceci en considération
lorsque nous configurons nos sources.
Pour les plus
téméraires, vous trouverez d'autres sources sur
le
club
http://club.mandriva.com/xwiki/bin/KB/CommunityLinks
Traduction
anglaise de la partie c'-dessous proposée par Lebarhon, merci
de bien vouloir rédiger en rouge
toute
modification de l'original
Sous Mandriva 2006, cette commande permet de
configurer
Mandriva pour la rendre immédiatement prête pour
le
multimédia : lire des DVD commerciaux, lire les fichiers
audio
et vidéo Windows, etc. (commande à
compléter) :
Dans une console, en super-utilisateur,
entrez la ligne suivante et
validez.
urpmi libdvdcss2 libdvdplay0 libdvdread3 libdvdread-utils libdvdnav4 libdvdcontrol9 win32-codecs
|
modif :
A vérifier avec une Mandriva
2007, je n'ai pas trouvé les paquets libdvdplay0 et
libdvdcontrol9 dans les sources.
LILO (LInux LOader)
Lilo est un
chargeur de démarrage, comme Grub, totalement
indépendant
de la distribution Mandriva Linux.
Il est proposé comme
chargeur de démarrage par défaut dans la 2006 et
la
2007, mais vous pouvez facilement choisir Grub lors de l'Installation
pendant la phase Résumé.
Ce petit programme se
présente soit sous forme d'un menu graphique, soit d'un menu
texte et vous permet de lancer les systèmes d'exploitation
qui
sont présents sur votre ordinateur. Ainsi, si vous aviez
déjà
Windows installé sur votre ordinateur et qu'ensuite, vous
installez Mandriva Linux, Lilo vous proposera au démarrage,
de
charger au choix, Windows ou Mandriva.
Lilo se loge dans le
premier secteur du premier disque dur de démarrage, le MBR
(ou
Master Boot Record) dans une confiuration par défaut, et
donc
plus exceptionnellement dans le PBR (Partition Boot Record).
Dès
lors, si vous installez Mandriva après un Windows, Mandriva
va
modifier le MBR qui initialement était pris par Windows pour
y
installer Lilo, qui se chargera du démarrage.
Si vous
débutez sous Mandriva, il se peut que vous ayez des
hésitations, et que vous souhaitiez que votre ordinateur
démarre "comme avant". C'est une des questions que
posent souvent les nouveaux utilisateurs de Mandriva venant de
Windows. Dans ce cas, l'une des solutions consiste à
installer
Lilo sur une disquette (si vous avez encore un lecteur !) de sorte
que le MBR est conservé tel quel, sans que rien ne change.
Dès
que vous insérerez votre disquette dans le lecteur au
démarrage (et que votre bios est configuré avec
une
séquence de démarrage comprenant le lecteur de
disquette en premier), Lilo prendra la main et vous proposera de
démarrer sur le système de votre choix ; si vous
ôtez
la disquette, Windows démarrera comme s'il était
tout
seul !
Cas improbable : Si Mandriva ne vous a pas apporté
satisfaction et que vous souhaitez désinstaller votre
distribution, désinstaller Mandriva ne
désinstallera
pas Lilo, puisque les chargeurs de démarrage sont totalement
indépendants de Mandriva. Installer Lilo sur une disquette,
en
attendant de voir si Mandriva vous plaît, est donc une
solution
très avantageuse, car le MBR n'aura pas
été
affecté par l'installation de Lilo. Si toutefois vous avez
laissé Lilo s'installer par défaut sur le MBR,
pas de
panique, la désinstallation de Lilo est possible.
Trois
possibilités vous sont offertes :
- sous DOS/Windows 9x avec la disquette de
boot :
- sous Windows XP, sous la console de
récupération
avec la commande :
fixmbr <nom du périphérique>
|
Si vous souhaitez regarder Lilo de plus près, sachez
que les informations de configuration sont dans le fichier
/etc/lilo.conf.
Vous trouverez aussi une documentation complète
sur Lilo et son fonctionnement dans le répertoire
/usr/share/doc/lilo-doc-<version>
GRUB (GRand
Unified Bootloader)
Si vous voulez choisir Grub lors
de l'utilisation de la Mandriva, allez dans son Centre de
Contrôle
("Configurez votre ordinateur") > Démarrage >
"Configurer le comportement au démarrage" > et
choisissez Grub (graphique ou pas) à la place de Lilo dans
le
premier champ de la fenêtre de configuration, puis continuez
jusqu'à la fin de la configuration sans rien changer et vous
aurez Grub au prochain démarrage de votre machine avec les
mêmes options. Vous pouvez revenir à Lilo de la
même
manière. Lisez "Pourquoi préférer l'un
plutôt que l'autre ?", avant d'en choisir un, mais sachez
que quand l'usage de Grub est possible, il est plus facile à
modifier et en outre d'un emploi plus souple que Lilo. En
particulier, Grub peut être modifié facilement
sans être
dans le Linux sur lequel il a été
installé, ce
qui en fait le Boot Manager principal de choix quand on a plusieurs
partitions Linux.
Très puissant, GRUB peut démarrer
à peu près tout : Linux, Windows, BSD... et sait
charger les noyaux Linux, Hurd et BSD. il reconnaît par
ailleurs un grand nombre de systèmes de fichiers (ext2,
ext3,
reiserfs, FAT32, JFS et XFS). De fait, il est très souple.
Pour les systèmes non supportés nativement
(DOS/Windows), il suffit d'utiliser l'instruction dite de
"chainloading", de démarrage en chaine. Ainsi, quand
vous choisissez d'avoir une entrée pour Windows dans votre
chargeur de démarrage, Grub utilise la fonction
chainloader.
Cette fonction peut être utilisée pour
démarrer dans un autre Mandriva Linux, ou un autre Linux ou
au
autre OS, tant qu'ils ont leur propre chargeur de démarrage
installé sur leur partition racine plutôt que sur
le MBR
(dans la Mandriva, cette option est possible lors de l'installation,
dans la phase Résumé).
Il vous suffit pour cela
d'avoir une entrée dans votre boot/grub/menu.lst :
* title
maCooker
* root (hd0,3)
*
chainloader +1
Dans l'exemple, je vais installer une
Mandriva Linux et j'ai donc
créé pour elle une entrée que j'ai
appelée
maCooker et qui pointe vers la partition hda4 (Grub fonctionne ainsi:
0 pour a, 1 pour b, etc. puis il compte les partitions à
partir de 0 donc la quatrième est: 0 1 2) 3 . On obtient
donc
au final : (hd0,3).
Ceci veut dire que vous pouvez installer
plusieurs Mandriva Linux avec leurs propres Chargeurs de
démarrage
(Lilo ou Grub) et avoir pour chacune facilement, une entrée
dans le chargeur de démarrage principal. Si ces
entrées
sont déjà prêtes, une par partition,
quand vous
installez, réinstallez ou effacez un Linux sur ces
partitions,
elles seront immédiatement disponibles au
redémarrage,
tant que vous installez leur chargeur de démarrage
à
chacune sur leur partition racine plutôt que sur le MBR.
Il
s'agit ici
d'afficher via une console, les outils
graphiques que vous ne voulez pas nécessairement chercher
dans
les menus. Ces logiciels vous permettent d'accéder
rapidement
à des paramètres de configuration. Pour les
lancer, il
vous suffit d'ouvrir une console en root et d'entrer le nom du
logiciel:
mcc : Centre de Controle
Mandriva
en mode console. Dans le cas où votre interface graphique ne
se lance pas, essayer la commande mcc sous root.
Les
outils pour configurer facilement ses
périphériques
harddrake
: l’outil que l’on oublie. C’est
l’outil qui détecte
au démarrage et configure automatiquement tout nouveau
matériel.
harddrake2 : Cet
utilitaire
effectue une véritable cartographie des composants de votre
ordinateur et vous permettra de lancer les outils de configuration
adaptés au périphérique choisi.
diskdrake
: l’outil de partitionnement et montage de disques durs.
Probablement l’outil le plus efficace de Mandriva car sa
qualité
est remarquable, par exemple pour retailler une partition Windows. Il
forcera même une vérification au prochain
lancement de
cet OS !
usermount : outil de
contrôle
graphique des montages prédéfinis du
fstab
printerdrake :
l’outil de
configuration ultra-simple des imprimantes. Il détecte les
imprimantes locales, à défaut les imprimantes
réseaux,
détermine leur nom et modèle, les installe pour
votre
système et pour vos logiciels (notamment OpenOffice).
La plupart des modèles de multifonctions
(imprimante+scanner)
voient leur scanner configuré dans la foulée.
Pour
certaines imprimantes (notamment Epson et HP), un logiciel vous
donnera le niveau d’encre disponible.
drakkeyboard
: vous permet de choisir votre clavier dans une liste.
drakmouse
: Il vous permet de choisir votre souris (usb, tablette, ps2, avec ou
sans roulette...)
draksound : Il permet la
résolution des problèmes de son si jamais vous
étiez
confronté à un tel problème.
scannerdrake
: logiciel d’installation d’un scanner.
S’il ne reconnaît
pas votre scanner, il vous proposera la liste de tous les scanners et
vous devrez identifier le vôtre. Ensuite, votre scanner sera
reconnu par la plupart des logiciels : kooka, sane, gimp..
XFdrake
: Outil de configuration d’interface graphique. La plupart du
temps, il détectera votre carte graphique, votre
écran,
sa meilleure configuration possible et configurera
l’interface
graphique en conséquence. Evidemment, si vous souhaitez
utiliser une autre résolution ou un pilote graphique
différent. Vous pourrez faire votre choix puis essayer. La
commande Drakx11
gère aussi l'affichage.
drakxtv : un
gestionnaire de carte TV qui détectera votre carte et vous
permettra de la configurer. La plupart du temps, les cartes TV sont
correctement détectées et configurées
par Linux
mais quand ce n’est pas le cas, drakxtv vous permet
d’effectuer
vous-même la configuration.
drak3D :
Sous Mandriva 2007, c'est l'outil qui vous permettra d'activer et de
configurer la gestion en 3 dimensions de votre bureau.
les
outils pour utiliser facilement son ordinateur
localedrake
: cette application va vous permettre de choisir votre langue et
votre pays auxquels sont associés une page de code
(iso8859-15
ou utf-8 par exemple). Vous avez déjà
probablement reçu
des courriels dont les lettres accentuées ont
été
remplacées par des caractère curieux. localedrake
vous
évitera cette déconvenue et vous facilitera le
passage
à une autre langue rapidement.
drakboot
: il permet de lancer automatiquement l’interface graphique
au
démarrage, y-compris en connectant tout de suite un
utilisateur sans qu’il y ait besoin de mot de passe. Vous
allumerez
votre PC et vous n’aurez plus qu’à
attendre d’arriver à
l’interface de travail sans avoir eu besoin de saisir un nom
ou un
mot de passe.
drakedm et mdkkdm : Le
premier
permet de choisir son gestionnaire de connexion (xdm, gdm, kdm...),
le second est une version modifiée de kdm pour
répondre
aux exigences de facilité demandées par les
utilisateurs.
drakclock : mettre
à
l’heure votre PC est tout à fait basique et toutes
les
distributions vous le proposent. La différence est
qu’en un
clic de souris vous synchroniserez celle-ci avec des serveurs de
temps : L’assurance d’une horloge
précise et toujours à
l’heure
drakfont : le logiciel
de polices
de caractère vous permet de visualiser, importer,
désinstaller
des polices de caractère. En quelques clics vous
récupèrerez
les polices de caractères que vous utilisiez sous
Windows.
draksplash : Ce logiciel
vous permet
de configurer votre propre thème graphique,
c’est-à-dire
l’aspect visuel du démarrage à
l’extinction de
votre machine.
Les outils pour installer facilement des
logiciels et faire les mises à jour
rpmdrake
: c’est l’outil graphique de recherche,
installation et
désinstallation de logiciels. Ils sont classés
par
thème ou par ordre alphabétique ce qui permet en
4 ou 5
clics de les installer mais vous pouvez également effectuer
une recherche pour trouver parmi le catalogue de logiciels fournis
celui dont vous avez besoin. Vous pourrez ajouter des sources de
téléchargement pour faire votre choix parmi des
milliers de logiciels ou mettre à jour très
facilement
votre système.
drakonline (ou mandriva
online) : Ce logiciel surveille l’existence de mises
à jour
du système et de tous vos logiciels installés. Il
les
téléchargera et installera. Service payant :
19,90
euros par an à la date de publication de cet article, mais
dépend de votre abonnement au club.
kiosk : ce nouveau
service de Mandriva permet de choisir des suites logicielles, de les
télécharger, de les installer et tout cela en 3
clics
de souris. service payant : tarif non connu à la date de
publication de cet article
Les outils pour configurer
facilement internet
drakconnect : Configurer
Internet est loin d’être facile et la plupart des
fournisseurs d’accès proposent leur CD Windows
d’autoinstallation (pas toujours très efficace
d’ailleurs)
Drakconnect vous proposera en quelques clics de configurer votre
ADSL.Il saura utiliser les "adslbox", les modems ethernet
et quelques modems usb (comme le sagem fast 800 ou le
speedtouch).
drakroam : Ce logiciel
recherche
les réseaux wifi disponibles et vous permet d’en
sélectionner un.
drakgw : Ce petit
script permet de partager votre connexion Internet très
facilement avec d’autres ordinateurs sous Linux ou
Windows.
net_monitor : il
s’agit d’un
outil permettant d’activer une connexion réseau ou
Internet
et d’en vérifier le fonctionnement. On
préfèrera
net_applet, un petit outil en barre des tâches qui a les
mêmes
fonctions (sauf le graphique).
mandi et drakefirewall
: Le pare-feu est devenu obligatoire pour surfer sur Internet. Cet
outil vous permet de le configurer en quelques clics de souris. Nul
besoin de connaitre les règles iptables et leur syntaxe
rigide.
Les outils pour gérer facilement la
sécurité
drakbackup : outil de
sauvegarde et de restauration de vos données et fichiers de
configuration. Là encore tout se fait en quelques clics de
souris.
drakauth : il
s’agit là d’un
outil de configuration pour l’authentification
réseau. Il
supporte l’authentification LDAP, NIS, sur nom de domaine
Windows
ou sur active directory.
draksec : le
logiciel de gestion des sécurités. Il
gère les
niveaux de sécurité. La plupart du temps, vous
aurez
juste un choix à exprimer allant de "très faible"
à "paranoïaque". Un niveau
élevé
vous sera conseillé pour un PC se connectant à
Internet. Evidemment, si vous voulez gérer plus
précisément
votre sécurité, cet outil vous le permet. Vous
pourrez
changer parmi ses nombreuses règles de
sécurité
celles qui ne vous conviennent pas ou créer vos propres
règles.
drakperm : la gestion
des
permissions. Mandriva Linux comme tout système Linux est
sécurisé et les permissions
d’accès en sont
une composante essentielle. A l’installation, vous avez
choisi
entre plusieurs niveaux de sécurité (normale,
haute,
paranoïaque...). Drakperm permet de gérer plus
finement
chacune des permissions pour les fichiers sensibles (ou tout autre
fichier que vous voudriez mettre sous contrôle).
Les
outils faciles pour les pro
rfbdrake : Il
s’agit d’un outil de prise de main à
distance très
facile d’utilisation. Deux clics et un mot de passe suffisent
à
autoriser les prises de main à distance sur son PC. Du
côté
du PC qui doit prendre la main sur l’autre, il suffit
d’identifier
le PC (par son IP) et de donner le mot de passe
associé.
drakautoinst : Il
s’agit là
de fournir une disquette d’auto-installation qui
répètera
tout ou partie de votre première installation sur toutes les
machines qu’il vous reste à configurer.
drakhosts
: affiche et gère le nommage de la machine sur le
réseau
logdrake : Il
s’agit d’un
outil pour afficher les évènements
présents dans
les logs. Il permet notamment une recherche par date et mot-clef, ce
qui s’avère pratique pour certains logs volumineux.
draknfs
: gestionnaire de partage de dossier sur un réseau. Il
permet
lorsque plusieurs machines sont reliées par
réseau
d’accéder aux fichiers de cette machine
à
distance
draksambashare : Samba
est le
logiciel de partage de fichiers et ressources avec des machines sous
Windows. Draksambashare vous permet de configurer facilement ce
partage.
drakTermServ :
l’outil
d’installation de terminal-server
drakups :
Ce logiciel communique avec votre onduleur.
userdrake
: ce logiciel vous permet d’administrer très
facilement vos
utilisateurs : création, modification ou suppression, tout
se
fait en quelques clics. La gestion des dossiers personnels, des
permissions est faite automatiquement
drakxservices
: Vous gèrerez ici le démarrage de vos services.
Définition du service, état, mise en route ou
arrêt,
mise en route au démarrage de l’ordinateur. tout
cela se
fait en un clic de souris. Vous pourrez par exemple stopper le
pare-feu, redémarrer le réseau.
le centre de
controle pour trouver facilement le bon outil
drakconf
(ou Mandriva Controle Center = MCC) : Ce n’est pas
à
proprement parler un outil. MCC regroupe les outils cités
classés par thèmes. Il permet
également de
visualiser les journaux y-compris pendant que vous utilisez l"un
des outils. En sélectionnant "affiche r le journal",
vous verrez ce que fait chaque outil sur votre système :
quel
fichier est modifié, quel application ou service est
lancé
ou arrêté.
drakwizard : Il
s’agit du nom du paquetage RPM qui ajoute à
drakconf les
outils dédiés aux serveurs. Vous y trouverez par
exemple un gestionnaire d’onduleur, un installeur de serveur
Web,
de serveur ftp, de serveur Samba ou encore de
messagerie.
DrakFirstTime
: outil lancé automatiquement lors de la première
connexion après l'installation. Accessible en ligne de
commande: drakclub (sous root)
Merci à beuze
-
urpmi : pour installer/supprimer des logiciels, ajouter/retirer des
sources
- menudrake : gestionnaire des menus
- draksec : le
gestionnaire de sécurité.
- logdrake
-
drakconsole : ouvre une console
- Kfloppy : outil de formatage des
disquettes
- KCron : gestionnaire des tâches
planifiées
http://beuselinck.com/spip/article.php3?id_article=25
Mettez
ici les
paquetages qui vous semblent indispensables
(sans la version, car la commande urpmi la trouvera). Pour ma part,
je mettrais les thèmes qui me semblent jolis et qui
installeront les dépendances. ça vous va ? (ex :
plutôt
que mettre superkaramba, je mettrais directement superkaramba liquid
weather).
Les indispensables
Les pratiques à avoir
- superkaramba-theme-liquid_weather : thème de
superkaramba pour savoir le temps qu'il fait. L'installation du
thème
vous installera par dépendance le logiciel superkaramba.
-
kStreamripper : pour enregistrer des flux audio internet.
-
kdeaddons : pour configurer notamment votre clic droit de souris dans
KDE
- Kim : pour modifier vos images à partir du clic
droit
100%100 drakOdrak :)
article repris par Matthieu Duchemin
orthographe à
revoir
Lorsque l'on fait ses débuts dans le monde de
Linux, il est parfois difficile de se retrouver dans cette
arborescence. Nous allons donc vous aider à vous y retrouver
parmi ces innombrables répertoires.
La première
chose à dire, c'est que l'arborescence d'un
système
UNIX comme Linux, est centralisée. Mais qu'entendons-nous
par
centralisée ? Contrairement à un
système
Windows, où les partitions correspondent à des
lettres
de lecteurs, et où chaque lecteur possède ses
répertoires, sous Linux, tout répertoire ou
sous-répertoire est contenu dans la racine (root en anglais)
de l'arborescence. Cette racine est notée "/". Donc
la première barre oblique (slash) des répertoires
"/usr/local/bin", "/home/user", "/root",
"/dev", "/usr/share/doc/"... correspond à
l'idée que ces répertoires sont
attachés à
la racine "/". Pour ce qui est des partitions et des
disques amovibles, ils sont montés (mount en anglais) dans
un
répertoire qui est rattaché à la
racine de
l'arborescence. Par exemple, une partition (hdb1...) pourra
être
montée sur le répertoire /usr. Ainsi, /usr/hdb1/
correspondra au contenu de la partition. Le répertoire /usr
peut aussi contenir un répertoire dans lequel une autre
partition (hdb2...) est montée. On peut donc avoir une
partition montée sur /usr/hdb1 et une autre sur
/usr/local/hdb2. De même, les
périphériques
amovibles sont montés dans des répertoires
(classiquement /mnt/cdrom pour un lecteur de CD-ROM).
Où se trouvent les applications ?
On entend par application, tout fichier pouvant être
exécuté. Ainsi, une application peut
être un
simple programme en ligne de commande comme grep, un script perl ou
encore une application graphique comme Firefox. Typiquement, les
applications se trouvent dans les répertoires /bin, /sbin,
/usr/bin, /usr/sbin. Pourquoi autant de répertoires
différents
(sachant que l'on peut en avoir couramment d'autres) ? Pour une
question de sécrutié et d'organisation. Ainsi on
trouvera essentiellement dans le répertoire /bin, des
applications en ligne utiles pour l'exécution des scripts
shell comme les scripts de démarrage (scripts qui
gèrent
le lancement des différents éléments
de votre
ordinateur lorsque vous démarrez votre Linux), ou encore
pour
la maintenance d'un système. /sbin quant à lui,
regroupe les applications de base en ligne de commande permettant de
configurer le système, comme la commande mount pour monter
une
partition, fdisk pour créer, supprimer ou formater une
partition, ifconfig qui permet de configurer le réseau. En
général, seul l'utilisateur root peut
exécuter
les applications dans /sbin ("s" comme "super"
faisant référence au "super utilisateur" :
root).
Les utilisateurs avancés qui installent par
eux-mêmes des applications (qu'elles soient
précompilées
ou compilées par leur soin) les placent parfois dans le
répertoire /opt (dont certains vont jusqu'à faire
une
partition autonome).
Où se trouvent les fichiers de
données ?
Chaque application vient avec son lot de fichiers de
données.
Par exemple, un logiciel comme gcompris (logiciel éducatif)
contient des images, des sons, et des fichiers textes qui lui sont
propres et dont gcompris a besoin pour son bon fonctionnement. Ces
fichiers de données sont placés dans
/usr/share/[nom de
l'application]. On peut aussi les trouver dans /usr/local/share ou
/opt/share si l'application est installée dans
/usr/local/bin
ou /opt/bin. Ainsi, les fonds d'écran installés
par le
rpm wallpapers sont placés dans /usr/share/wallpapers.
Où se trouvent les fichiers de
configuration?
Les fichiers de configuration diffèrent des fichiers de
données par le fait qu'ils peuvent être
modifiés
par les utilisateurs. De manière
générale, les
fichiers de configuration sont placés dans /etc pour les
applications systèmes ou serveur et dans le
répertoire
utilisateur pour les applications classiques. Ainsi les fichiers de
configuration d'un serveur Apache (application serveur) se trouvent
dans /etc/httpd/ et les fichiers de configuration de KDE se trouvent
dans ~/.kde où ~ représente le dossier personnel.
Où se trouvent les
bibliotèques (library an
anglais)?
La plupart des programmes possèdent des
fonctionnalités
identiques, comme par exemple ouvrir un fichier. Cela veut dire que
la majorité des programmes capables d'ouvrir un fichier ont
une partie qui est commune : la partie permettant d'ouvrir un
fichier. Pour éviter cette redondance, on fait souvent appel
à
une bibliothèque. Au lieu qu'un exécutable ne
contienne
toutes les fonctionnalités de l'application, on va
découper
le programme et mettre ce qui peut être commun (ou
réutilisé)
dans une bibliothèque. Au lancement de
l'exécutable, on
fera donc appel aux fonctionnalités présentes
dans les
bibliothèques appelées par le programme. Ainsi,
une
même bibliothèque peut être
utilisée par
plusieurs programmes (c'est le but recherché). Les avantages
sont un gain de place, et la possibilité de corriger un bug
présent dans un ensemble de logiciels si ce bug appartient
à
une bibliothèque. L'inconvénient est que si une
bibliothèque est supprimée par
mégarde,
l'ensemble des logiciels qui y faisaient appel ne pourront plus
fonctionner. Les bibliothèques se trouvent en
général
dans /lib, /usr/lib, /usr/local/lib, /opt/lib.
Le répertoire /boot
Comme son nom l'indique, il contient les fichiers de
démarrage du système, le fameux
"noyau
linux".
On y trouve aussi les fichiers du chargeur
de démarrage
Grub (le fichier de config de Grub est : /boot/grub/menu.lst). Il est
utile que ce répertoire soit sur une partition distincte
(une
petite partition de 50Mo est très largement suffisante) si
vous souhaitez par la suite installer plusieurs distributions Linux
en même temps. Ce partitionnement n'est pas
réalisé
lors de l'installation initiale si vous optez pour "partitionnement
automatique".
Le répertoire /dev
Sous Linux, tous les périphériques
sont représentés par un fichier et sont
placés
dans le répertoire /dev. Une souris pourra être
représentée par /dev/mouse, une carte son
/dev/snd...
Retrouvez une documentation complète aux
adresses suivantes :
http://ldsol.com/doc/fsstnd/index.htm∞
(fr)
http://club.mandriva.com/xwiki/bin/KB/BasicsIndex#HLa2Bstructure2Bdu2Bsyst25C325A8me2Bde2Bfichiers∞
(fr)
http://www.pathname.com/fhs/∞
(en)
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